L’accès rapide aux soins primaires diminue au N.-B., malgré des médecins plus nombreux
Radio-Canada
Le nouveau rapport du Conseil de la Santé du Nouveau-Brunswick pointe du doigt la difficulté de la population à avoir accès rapidement à des soins primaires.
Selon ce rapport, environ 90 % des Néo-Brunswickois ont un fournisseur de soins de santé primaires, que ce soit un médecin de famille ou une infirmière praticienne.
Cette moyenne cache des disparités au sein de la province. Les résidents du nord-ouest et du centre ont moins de fournisseurs de soins primaires que les autres régions en moyenne.
Ce qui place le Nouveau-Brunswick au deuxième rang national quant au ratio de médecins de famille par population, derrière la Nouvelle-Écosse. Dans la province, il y a 13,7 médecins pour 10 000 habitants.
Là encore, il existe des contrastes selon le lieu de résidence. Ce taux est le plus haut dans le Restigouche (18,6 par 10 000 habitants) et le plus bas dans la région de Saint-Jean-Sussex (10,0 par 10 000 habitants.)
Le nombre de médecins de famille ne fait qu’augmenter depuis 2016, passant de 12,6 pour 10 000 habitants à 13,7 pour 10 000 résidents en 2020.
Pourtant, la population peine à se faire soigner rapidement.
Le problème, c’est d’être capable d’avoir accès aux soins en temps opportun. Si les gens arrivent à avoir un rendez-vous en cinq jours ou moins, ils vont attendre. Pour plusieurs, c’est beaucoup plus long que cela, on parle de plusieurs semaines pour avoir un rendez-vous, explique Stéphane Robichaud, directeur général du Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick.
En moyenne dans la province, un citoyen sur deux parvient à avoir un rendez-vous avec son médecin de famille dans les cinq jours ou moins.