Kent Hughes sera patient dans le dossier Jeff Petry
Radio-Canada
Kent Hughes a rencontré les médias jeudi, au lendemain d'une journée tranquille pour le Canadien de Montréal à l'ouverture du marché des joueurs autonomes.
Le directeur général a admis avoir reçu des offres pour Jeff Petry, mais aucune ne lui convenait. Le vétéran défenseur veut quitter Montréal pour des raisons personnelles puisque sa famille souhaite vivre aux États-Unis. Hughes est prêt à l'exaucer, mais pas à n'importe quel prix.
On ne veut pas donner des choix ou des espoirs pour se départir de lui, a-t-il indiqué, ajoutant du même souffle qu'il préférait ne pas avoir à conserver une partie du salaire de Petry afin d'alléger son contrat.
Pour nous, c'est un très bon défenseur, et nous avons peu de profondeur. On fera un échange seulement si ça nous permet de nous améliorer aujourd'hui ou dans le futur, a poursuivi Hughes.
Le patron du CH n'est pas prêt à imiter son nouvel homologue à San José, Mike Grier, qui a accepté de garder le tiers du salaire de Brent Burns afin de l'échanger.
Petry a récolté 27 points en 68 rencontres la saison dernière. Il lui reste trois saisons à écouler à son entente, qui lui rapporte 6,25 millions de dollars par année.
Hughes s'est montré plus laconique en ce qui a trait à Pierre-Luc Dubois, impliqué dans des rumeurs ces derniers jours. Je ne peux pas parler des joueurs des autres équipes, a-t-il glissé prudemment. Si on avait les moyens d'obtenir un gros centre établi dans la ligue, oui, on aurait de l'intérêt.
Il a aussi été question des deux joueurs slovaques, sélectionnés au premier tour par le Canadien lors du dernier repêchage.
Hughes s'est dit ouvert à l'idée de voir Juraf Slafkovsky (1er choix au total) évoluer en Amérique du Nord dès la saison prochaine. Il a déjà quitté la maison à un jeune âge pour jouer en Autriche et en Finlande. Il joue depuis longtemps avec des hommes. Je suis impressionné par sa maturité.