Kaiden Guhle, « presque parfait »
Radio-Canada
Le compliment est venu de la bouche du capitaine, mais aurait pu être lancé par tous ceux présents dans le vestiaire lundi soir.
À force de se faire presser de questions sur la qualité du jeu de son jeune confrère Kaiden Guhle quelques minutes après la victoire du Canadien en prolongation face aux Penguins de Pittsburgh, Nick Suzuki a fini par dire tout haut ce qu’un peu tout le monde pensait tout bas.
Le capitaine a commencé par vanter son calme, il fait ses affaires, a-t-il dit, il y aura un apprentissage cette saison. Il a aussi été question de sa maturité et du fait qu’il [l’]impressionne tous les jours.
Puis, ils ont été presque parfaits jusqu’à maintenant, a-t-il laissé tomber en référence à tous les jeunes défenseurs bien que la question portait spécifiquement sur le jeune arrière d’Edmonton.
Comme s’il ne fallait pas trop l’encenser. Martin St-Louis n’a pas non plus souhaité trop s’épancher sur Guhle.
D’autres l’avaient fait à sa place comme Cole Caufield, d’ordinaire plutôt avare de son verbe.
« Parfois, j’ai l’impression qu’on tient presque pour acquis tout ce qu’il est capable de faire. Il est vraiment constant. On est confiant quand il est sur la glace. Il fait de bonnes premières passes, il saute dans l’action et a joué un bon match ce soir »
C’est que la prestation du jeune homme lundi, sans faille pour paraphraser Suzuki, a fait de lui un sujet de conversation incontournable.
On parle ici d’un joueur de 20 ans qui en est à son quatrième match dans la Ligue nationale. Un défenseur de surcroît, dont on dit que les subtilités du métier sont particulièrement difficiles à apprivoiser. Il n’en laisse strictement rien paraître.