Justine Dufour-Lapointe fière d’avoir osé à ses débuts en ski libre
Radio-Canada
Il fallait voir l’exaltation de Justine Dufour-Lapointe à la ligne d’arrivée de sa toute première descente de ski libre, dimanche, pour comprendre sa fierté.
La spécialiste des bosses et double médaillée olympique, qui s’est mise à cette nouvelle discipline cette année, a terminé au 6e rang de la première épreuve de la Coupe du monde (Freeride World Tour).
Elle regroupait 10 participantes et avait lieu à Baqueira Beret, en Espagne.
L'athlète de 28 ans n'était pas peu fière d'avoir osé lors de cette première, et malgré les risques. Il faut d'abord savoir qu’il n’est pas permis de faire des descentes d’entraînement afin de reconnaître le parcours.
On est habitué de me voir faire des sauts périlleux arrière chaque fin de semaine en bosses. Mais ici, l’environnement, ce n’est pas la même chose, explique la championne olympique.
« Ce n’est pas aussi sécuritaire, pas aussi balisé. Tu peux atterrir un saut arrière sur une roche, puis mourir, quoi. Il y a des risques énormes. »
La seule façon de se préparer est de faire une inspection visuelle avec des jumelles. Et il n'y a pas deux chances d'épater la galerie. Il existe donc plusieurs raisons d'être nerveuse avant le départ.
La cadette des sœurs Dufour-Lapointe y est allée d’un saut périlleux arrière pour ses débuts – la seule skieuse à tenter une manœuvre – et a franchi la plus grosse falaise du côté féminin. Ce qui lui a valu, dit-elle, le respect de la communauté.
« Je n’ai pas atterri [mon saut], mais je pense que ça a quand même envoyé un hyper gros message au Freeride World Tour… Je suis vraiment fière de moi. Je suis vraiment fière d'avoir osé et de l'avoir fait. »