Jean-Michel Blais à Trois-Rivières : une célébration de la joie et de la vie
Radio-Canada
Le pianiste Jean-Michel Blais a présenté samedi soir, le deuxième spectacle de sa tournée Aubades à la salle J.-Antonio-Thompson de Trois-Rivières. C’était l’occasion de belles retrouvailles avec sa région natale pour le natif de Nicolet.
La salle était aussi pleine qu’elle pouvait l’être en cette période de restrictions. Il faisait bon de voir un parterre bien garni, puisque la distanciation n’est plus obligatoire.
Il est arrivé d’abord seul au piano puis trois musiciens se sont joints à lui. C’est l’esprit de son album Aubades, où il ne fait plus cavalier seul.
Le violoncelle de Lorraine Gauthier-Giroux, le violon de Nadia Monczak et la clarinette basse, le saxophone soprano, la flûte traversière et la clarinette de Benjamin Deschamps viennent magnifier sa musique. Ils sont parfois en retrait, parfois en accent, mais toujours en appui aux fortes compositions du musicien.
Son plus récent album Aubades, est une célébration de la joie et du bonheur. C’est exactement ce qui s’est traduit sur scène. Déjà, après la deuxième pièce, Murmures, le public exulte et l’acclame chaleureusement.
En parfaite symbiose avec sa musique et son public, Jean-Michel Blais est reconnaissant envers les spectateurs pour avoir l’ouverture d’esprit d’accueillir un album aux influences baroques et de facture plus classique.
Il faut dire que son pouvoir d’évocation est si grand, qu’il arrive à toucher notre simple humanité.
Il nous offre un moment très émouvant avec ses musiciens sur la pièce Nina, que je me garderai de vous divulgâcher. Et lorsqu’il nous interprète Nostos..c’est comme s’il célébrait nos bonheurs quotidiens. L’entendre, c’est se remémorer le café du matin, le précieux moment de lecture ou d’écriture ou encore les kilomètres enfilés sur les longues routes.
Le spectacle d’une heure trente a filé à la vitesse du son. Entre les pièces, Jean-Michel Blais se fait généreux avec le public et le fait même rire.