
Insécurité dans le Quartier chinois: les commerçants tirent la sonnette d’alarme
Métro
Le Village n’est pas le seul secteur de la métropole à faire face à des enjeux de sécurité, découlant des phénomènes d’itinérance et de consommation de drogues.
Alors même que le Noyau-du-Quartier-Chinois a été classé comme site patrimonial cette semaine par le gouvernement du Québec, les commerçants de cette zone, qui abrite une importante partie de la diaspora chinoise montréalaise, lancent un cri du cœur.
Ces derniers se tournent vers la Ville ainsi que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) afin que des mesures visant à contrer les actes criminels reliés à la drogue dans le quartier soient déployées.
L’Association chinoise de Montréal ainsi que plusieurs propriétaires de commerces ont tenu une conférence de presse vendredi matin pour faire part de leurs préoccupations.
« Nous sommes assis sur une bombe à retardement en ce qui a trait au crime et à l’itinérance dans notre Quartier chinois, a-t-on déploré. Le Quartier chinois de Montréal est aux prises avec une situation de sécurité publique critique et urgente ».
L’Association – qui regroupe plusieurs familles – et les commerçants réclament un dispositif de sécurité similaire à celui instauré dans le Village. Ces derniers affirment que le nombre de sans-abris « a explosé au cours des dernières semaines ».
Bien qu’ils saluent les opérations menées dans le Village par la Ville, les commerçants disent assister à une migration de la population itinérante du quartier inclusif vers le Quartier chinois et exhortent la Ville à ne pas seulement « déplacer le problème ».
