Il y a 40 ans, Radio-Canada diffusait pour la première fois le « mundial de soccer »
Radio-Canada
Du 13 juin au 11 juillet 1982, Radio-Canada présentait pour la toute première fois l’entièreté d’une coupe du monde de soccer. Avec la victoire de la Squadra Azzurra en finale, c’est tout le quartier montréalais de la Petite Italie qui a été en liesse au moment de la diffusion du match en direct du stade Santiago Bernabeù de Madrid.
Du 13 juin au 11 juillet 1982, La Coupe du monde de soccer Labatt permet aux téléspectateurs de Radio-Canada de suivre cette compétition sportive qui suscite la plus grande passion sur les cinq continents. Le soccer est le sport le plus populaire de la planète. Dans la plupart des pays d'Europe et d'Amérique du Sud, il suscite une authentique dévotion.
L'Espagne est un des pays où son culte est célébré avec la plus grande ferveur. Les matchs de la Coupe du monde 1982 se déroulent donc dans des stades remplis à craquer et dans une atmosphère chargée d'électricité.
Le commentateur Jean Pagé, l'analyste Georges Seltzer et le réalisateur Guy DesOrmeaux ne ménagent aucun effort pour présenter avec éclat les 23 parties de ce tournoi qui regroupe les meilleures équipes et les meilleurs joueurs du monde.
Dans le quartier de la Petite Italie, à Montréal, les partisans de la Squadra Azzurra suivent les matchs avec grand intérêt sur les téléviseurs des cafés.
Le 8 juillet 1982, au Téléjournal, le journaliste Charles Tisseyre est au Caffè Italia, à l’angle de la rue Dante et du boulevard Saint-Laurent, où festoient plusieurs Italo-Québécois à la suite de la victoire de l’Italie en demi-finale 2-0 contre la Pologne.
Plusieurs partisans arrivent des heures avant le début du match.
« Les gens sont arrivés ici vers 7 h 30, 8 h. Depuis lundi, ils n’en dorment pas, les Italiens. »
Alors que plusieurs s’entassent dans le café pour suivre le match sur le petit écran perché, d’autres préfèrent se rassembler à l’extérieur devant un poste de radio à ondes courtes qui annonce les résultats avant la diffusion télé.