Il poursuit sa bataille contre le profilage racial
TVA Nouvelles
Un homme qui estime avoir été victime de profilage racial par la police de Roussillon, en Montérégie, et demande réparation.
Les événements se déroulent en 2017. Malik Smith, âgé de 20 ans, immobilise sa voiture devant la résidence d’un agent de la Régie intermunicipale de police Roussillon pour fumer une cigarette.
L’homme, qui n’était alors pas dans l’exercice de ses fonctions, l’interpelle alors et prend en note son numéro de plaque d’immatriculation.
Quelques instants plus tard, le policier entend un bruit assourdissant qu’il a associé à un coup de feu.
Le policier fait un signalement aux forces de l’ordre et de nombreux agents débarquent chez Malik Smith.
Le jeune homme est arrêté et détenu pendant neuf heures, mais aucune accusation n’est portée contre lui.
Plutôt qu’un coup de feu, le bruit serait relié à un bris dans un transformateur d’Hydro-Québec.
«Dans le temps, je travaillais pour Domino’s, et même là et il y avait des gens chez qui je livrais qui me demandaient si j’étais celui que les policiers avaient arrêté. Je me sens mal, je ne me sens pas humain. Je ne suis pas la même personne que j’étais avant», explique Malik Smith.
Sa mère, Suzette Spaulding, est convaincue qu’il s’agit de racisme.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».