Hockey féminin : la résilience de Jade Maisonneuve
Radio-Canada
En quelques mois, Jade Maisonneuve a dû encaisser deux chocs importants. Elle a vu la possibilité de représenter son pays sur la scène internationale lui glisser entre les doigts en raison de la pandémie de COVID-19. Puis, quelques mois avant de joindre le programme de hockey féminin de l’Université Robert-Morris, l’université a décidé de le dissoudre.
Malgré tout, ces mauvaises nouvelles ne sont pas suffisantes pour démoraliser la hockeyeuse de Saint-Isidore, en Ontario. C'est ce qu'assure celle qui n’a pas perdu son sourire et s’est retroussé les manches très rapidement.
En mai dernier, tous les joueuses et joueurs de l’Université Robert-Morris ont reçu un courriel pour leur faire part d’un appel super important sur l’heure du midi. À ce moment-là, Jade Maisonneuve n’avait aucune idée de quoi il s’agissait.
Ils nous ont annoncé la fermeture du programme en 15 minutes en nous disant qu’ils ne pouvaient pas répondre à nos questions, a-t-elle raconté en entrevue.
« J’étais vraiment confuse, triste et fâchée. »
Elle a donc choisi de contacter à nouveau les autres programmes avec qui elle avait entrepris des discussions dans les mois précédents. L’Université Mercyhurst, située elle aussi en Pennsylvanie, a été la première à lui répondre et à lui offrir une place dans son vestiaire.
Mercyhurst est une université similaire à Robert-Morris, alors je sais que je vais vivre une expérience très semblable, a dit la Franco-Ontarienne.
Forcée de repousser son déménagement aux États-Unis d’une saison, Jade Maisonneuve a choisi de rentrer à la maison. Après deux saisons dans le giron des Lady Senators d’Ottawa, elle s’aligne maintenant avec les Wildcats de Nepean.
Avant que la pandémie de COVID-19 force le report de plusieurs matchs, l’attaquante revendique sept points, dont deux buts, en 11 matchs. Mais la principale intéressée préfère parler des succès collectifs : On a vraiment une bonne équipe. À un moment donné, on a remporté 12 matchs de suite.