Granby tolère les campements d’itinérants sous encadrement
Radio-Canada
Plusieurs villes du Québec voient des campements d'itinérants éclore pendant la période estivale, et Granby ne fait pas exception. La Municipalité a décidé de tolérer ce type d'hébergement sur son territoire, mais en y apportant un certain encadrement.
Au parc Saint-Antoine-de-Padoue, une douzaine de personnes en situation d'itinérance s'installent quotidiennement dans des campements de fortune. Granby permet l'installation de tentes uniquement à cet endroit. La Ville a choisi de rassembler les itinérants au même endroit pour faciliter la livraison de services.
Le choix du parc a d'ailleurs été fait en raison de sa proximité avec les services de soutien, comme le Partage Notre-Dame, qui offre du dépannage alimentaire, les travailleurs de rue et une ressource en hébergement.
C'est sûr que, pour la tolérance, il faut que ce soit un endroit sécuritaire. Sécuritaire pour les usagers, sécuritaire pour le voisinage, explique Marc Farand, du Service de police de la Ville de Granby. C'est un endroit qui facilite l'intervention auprès de ces personnes. C'est facile de les rejoindre.
« C'est un endroit où il y a une certaine tolérance, mais ce n'est pas une tolérance qui est officielle pour inviter tous les itinérants de Montréal, de Sherbrooke. »
Les policiers font par ailleurs des rondes régulières pour s'assurer de la sécurité des personnes sur les lieux. Une station de taxis située à proximité sert également de poste pour aviser les policiers si une situation inquiétante devait se produire.
Avec les informations de Brigitte Marcoux