Grève à BC Liquor : des magasins de cannabis réclament une aide rapide de la province
Radio-Canada
Un regroupement de comptoirs privés de vente de cannabis réclame une aide rapide du gouvernement de la Colombie-Britannique, alors que la grève dans les centres de distribution d'alcool et de marijuana se poursuit.
Les étagères seront vides dans 5 à 7 jours, affirme la directrice générale du Conseil des magasins de cannabis de la Colombie-Britannique, Jaclynn Pehota. Ces moyens de pression ont eu un impact rapide et dramatique pour les petites entreprises que nous représentons.
Bien que les négociations aient repris mardi entre le Syndicat des employés généraux de la Colombie-Britannique (BCGEU) et la province pour renégocier la convention collective de 33 000 employés syndiqués, la grève dans les centres de distribution de BC Liquor, aussi responsable de la distribution de la marijuana, se poursuit.
Ce que nous aimerions voir de la province, c’est un plan pour s’assurer que nos chaînes d’approvisionnement restent disponibles, dit Jaclynn Pehota.
Dans une lettre ouverte envoyée cette semaine au premier ministre John Horgan, le Conseil des magasins de cannabis et la Coopérative des fermiers artisanaux de la Colombie-Britannique demandent au gouvernement une action rapide.
Affirmant représenter des dizaines d’entreprises menacées dans leur existence, les organisations proposent que la livraison du cannabis soit déclarée un service essentiel, ce qui obligerait le gouvernement et le syndicat à s’arranger pour ne pas qu’elle soit interrompue.
Ils suggèrent également que le gouvernement permette temporairement aux commerçants d’acquérir du cannabis auprès d’intermédiaires qui se trouvent hors de la province, ce qui est actuellement illégal.
C’était le choix du gouvernement de réguler le cannabis avec un monopole [de distribution], et je pense que c’est raisonnable pour nous de nous attendre à ce qu’il y ait une forme de plan de contingence en place, affirme Jaclynn Pehota.
Le cannabis est unique dans le sens qu’il y a un aspect particulier de santé et de sécurité, ajoute-t-elle. [Le commerce légal] décourage les gens d’avoir à aller dans des endroits illicites.
