Gabrielle Shonk : surmonter la pression du deuxième album
Radio-Canada
L'autrice-compositrice-interprète de Québec Gabrielle Shonk présentera le 24 février son deuxième album, Accros the room., six ans après sa première composition.
C’est un album différent de mon premier. C’est une évolution qui est naturelle, un Gabrielle Shonk plus mature, très introspectif. Il y a un éventail d'émotions et d’inspirations stylistiques aussi.
Ça se tient d’un bout à l’autre parce que c’est ma voix, mon interprétation, mes compositions, mais il y a un peu de tout. Il n’y a pas deux chansons pareilles.
Le moment de création du deuxième album a été tumultueux. Je suis sortie d’une vague de deux ans après le premier disque d’avoir été partie beaucoup, de faire des spectacles.
« Quand est venu le temps de me déposer pour écrire des chansons pour le deuxième album, j’ai un peu choké. »
Ça m’a pris du temps à comprendre ce que je voulais dire dans les chansons et comment je voulais que ça sonne. Ça été un moment de gestation. Il y a aussi évidemment eu la pandémie.
Dans le timing, j’ai vraiment été choyée. C’était prévu que je fasse moins de spectacles pour me concentrer à la création de l'album. Le fait que tout devienne silencieux, tout était en pause, ça m’a vraiment donné l’espace et le temps pour me concentrer et terminer les créations de l’album. D’où le titre Accros the room. C’est un peu moi qui étais assise dans une pièce, pendant le confinement, à vivre avec ces chansons-là.
Il y a comme un phénomène autour du deuxième album quand le premier a bien fonctionné. J’ai succombé à cette pression-la. C’était une pression polie, c’est pas la faute de personne.
La chanson Habit, sur le premier album avait vraiment bien fonctionné et je me demandais comment recréer ça. Mais le but, c’est pas de recréer ça finalement. Mais on veut que ça s’élève encore plus.