
Frappes israéliennes sur Rafah, craintes d’une opération terrestre
Le Journal de Montréal
L’armée israélienne bombarde samedi le secteur de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, Benjamin Netanyahu ayant ordonné aux militaires de préparer un «plan d’évacuation» des centaines de milliers de civils sur place avant une éventuelle offensive terrestre.
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Tôt samedi, des témoins ont fait état de frappes dans les environs de cette ville peuplée désormais par environ 1,3 million de Palestiniens, plus de la moitié de la population de la bande de Gaza, la grande majorité étaient des personnes qui s’y sont réfugiées pour échapper aux violences plus au nord.
Après Gaza City, puis Khan Younès, Israël vise désormais une opération au sol dans cette ville jouxtant l’Egypye, à l’extrême sud de la bande de Gaza, dans le cadre de son offensive militaire contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Après avoir ordonné mercredi à l’armée de préparer une offensive sur Rafah, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a demandé vendredi de lui soumettre un «plan combiné» d’«évacuation» des civils de Rafah et de «destruction» du Hamas dans cette ville.
«Il est impossible d’atteindre l’objectif de la guerre sans éliminer le Hamas et en laissant quatre bataillons du Hamas à Rafah», et cela requiert que «les civils évacuent les zones de combat», a-t-il dit.
«S’ils (l’armée israélienne) envahissent Rafah, comme l’a dit Netanyahu, il y aura des massacres et nous pourrons dire adieu à toute humanité», a déclaré Adel al-Hajj, un déplacé dans la ville.
