Français chez les Rangers: si c'était Guy Lafleur, ç'aurait revolé! Français chez les Rangers: si c'était Guy Lafleur, ç'aurait revolé!
TVA Nouvelles
Quand j’ai entendu que les Rangers de New York avaient empêché Alexis Lafrenière de répondre aux questions du collègue Jean-François Chaumont en français, je n’ai pu m’empêcher de m’imaginer ce qui serait survenu si, en 1988-1989, les Blue Shirts avaient empêché Guy Lafleur de faire une entrevue en français. Ç'aurait revolé !
Cela étant dit, je ne blâme aucunement Lafrenière. L’ailier québécois en est encore à ses premiers pas dans le circuit Bettman et il n’a pas encore atteint un statut lui permettant de s’opposer à certaines décisions de l’organisation.
J’irais même jusqu’à dire que je ne blâme pas les Rangers en général. L’équipe de relationnistes, a-t-on expliqué à Jean-François, n’a fait qu’appliquer la règle imposée par le directeur général voulant que toutes les entrevues doivent être faites en anglais afin qu’il puisse comprendre tout ce qui se dit sur son équipe.
Excusez-moi, mais on parle ici d’un homme en plein power trip !
En 1988-1989, j’étais l’entraîneur des Rangers et je dirigeais Guy, tout comme Marcel Dionne, Lucien Deblois, Michel Petit, Dave Pichette et Normand Rochefort. Jamais, au grand jamais, Phil Esposito a-t-il empêché les Québécois de répondre aux questions en français.