Environnement Canada prévoit un été nettement plus chaud que la normale
Radio-Canada
Les prévisions météorologiques saisonnières publiées mardi par Environnement et Changement climatique Canada anticipent des températures supérieures à la normale dans pratiquement toutes les régions du pays au moins jusqu’à la fin du mois d’août.
Tout en rappelant que le printemps a été très chaud cette année dans le nord de la Colombie-Britannique, dans les Prairies et les Territoires du Nord-Ouest, les experts de l’agence fédérale ont expliqué, lors d’un breffage technique, que certaines régions du nord du Canada ont enregistré des pics de 7 degrés Celsius au-dessus des normales saisonnières au printemps.
Des carences notables de précipitations dans les Prairies, dans le nord du Québec ainsi que dans les provinces de l'Atlantique ont, de leur côté, contribué à un assèchement précoce des régions boisées et engendré une saison aussi hâtive qu'intense de feux de forêt, d’un océan à l’autre.
Malheureusement, les prévisions estivales ne devraient pas donner de répit aux pompiers forestiers.
En effet, selon les prévisions d'ECCC s’échelonnant de la mi-juin à la mi-juillet, les probabilités de températures au-dessus des normales sont extrêmement élevées surtout dans l'Atlantique, au Québec, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, dans le nord de la Colombie-Britannique et au Yukon.
De juillet à septembre, la tendance s’installe littéralement sur tout le territoire canadien, jusqu’à l’extrême nord du pays.
« Les modèles climatiques indiquent que le pays se réchauffe environ deux fois plus vite que la moyenne mondiale, en particulier dans le nord, ce qui entraînera des phénomènes météorologiques plus dévastateurs. »
Des prévisions qui sont étroitement liées aux changements climatiques, selon les prévisionnistes. Les changements climatiques entraînent des températures extrêmes plus fréquentes que par le passé, augmentant la gravité des vagues de chaleur et contribuant à la sécheresse, aux feux de forêt et aux risques de fortes précipitations, note ECCC.
Dans un tel contexte, explique l'agence, ce type de prévisions saisonnières à long terme doivent être considérées dans l'optique de mieux prévenir les risques potentiels liés aux conditions météorologiques extrêmes.