Entre malchance et euphorie pour Frédérique Chiasson aux nationaux universitaires Entre malchance et euphorie pour Frédérique Chiasson aux nationaux universitaires
Radio-Canada
Retour dans le temps. Le mois dernier, l’athlète de La Sarre fracasse un record vieux de 10 ans lors d’une compétition à Ottawa sur la distance de 300 mètres, qu’elle a franchie en 39 secondes. Quelques jours plus tard, lors des championnats provinciaux universitaires, elle bat son propre record en abaissant ce chrono à 38,95 secondes. Cette performance lui vaut le titre de recrue par excellence de l’événement.
C’est dans ce contexte que Frédérique Chiasson débarque en Saskatchewan pour les championnats canadiens. La compétition commence bien, l’équipe féminine du Rouge et or se classe pour la finale au 4x200 mètres et Frédérique Chiasson se classe pour la finale individuelle du 300 mètres.
Toutefois, elle ne va jamais participer aux deux finales.
Après les qualifications en équipe j’avais une douleur au pied, comme une crampe qui ne partait pas, raconte l’athlète de 21 ans. J’ai fait la qualification en individuel quand même, mais j’ai commencé à boîter après la course. Le lendemain matin, je ne pouvais plus marcher dessus. C’est une fracture de stress à haut risque. J’ai décidé de ne pas faire les finales, j’étais dans les gradins pour encourager mes amis. Ça ne s’est pas terminé comme je le souhaitais.
Un baume sur cette blessure permet à Frédérique Chiasson de quitter Saskatoon avec le sourire. Pour ses performances au cours de la saison, elle a été nommée Recrue de l’année sur le circuit universitaire canadien.
Il y avait un gala avec remise de prix du réseau universitaire canadien, où j'ai été invitée. Et on m’a remis le prix de recrue de l’année au pays. Je me suis assise avec mon prix et j’étais toute émue, relate-t-elle.
Frédérique Chiasson se concentre maintenant sur ses études de médecine, qui demandent toute son attention en cette fin d’année scolaire.
- Un texte de Marc-Olivier Thibault