Devenir propriétaire d'une salle de spectacle en pleine pandémie Devenir propriétaire d'une salle de spectacle en pleine pandémie
Radio-Canada
Originaire des Laurentides, il s'est rapproché de sa belle-famille durant la pandémie et est venu s'installer à Rouyn-Noranda.
Organisateur d’événements depuis l’âge de 17 ans, Frédéric-Roy Hall a toujours rêvé d’avoir sa salle de spectacles. Mais dans le secteur de Montréal, il n’a jamais réussi à trouver un endroit à son goût et qui pouvait être rentable financièrement.
La pandémie n’allait donc pas le freiner lorsque l’opportunité de devenir l’un des actionnaires de la salle Le QG, à Rouyn-Noranda, anciennement nommée la Scène Évolu-Son, s’est présentée.
Ce que j’aime beaucoup du QG, c’est que ça a un potentiel énorme. Premièrement, c’est de la bonne grosseur pour l’Abitibi pour recevoir une majorité de spectacles. D’avoir une salle beaucoup plus grande que ça, on aurait de la misère à la remplir de manière fréquente, explique Frédéric Roy-Hall.
Ce que j’aime beaucoup aussi, c’est que c’est sur deux étages. Dans un deux étages, on peut segmenter. On peut avoir des plus petits spectacles si on reçoit 90 personnes un soir, ça fonctionne quand même. Si on veut en recevoir 380, on ouvre le haut et on peut faire de grands spectacles en admission générale. Il y a aussi beaucoup d’espace de création parce que c’est une boîte noire. Les boîtes noires, on peut en faire ce qu’on veut, souligne-t-il.
Même si certains pourraient dire qu’il est un peu fou d’investir dans une salle de spectacles alors que la pandémie a forcé plusieurs fermetures ces deux dernières années. Frédéric Roy-Hall est d’avis qu’il n’existe pas de moment idéal pour faire ce genre d’investissement et réaliser un rêve.
Je pense que se lancer dans une salle de spectacle, c’est un peu fou! En ce moment, je dirais que c’est le pire moment, mais c’est le meilleur moment aussi parce qu’on arrive un peu avec une carte blanche, on fait table rase, on réfléchit, on prend le temps de construire, contrairement à d’autres moments où on est déjà dans le brouhaha, fait-il valoir.
Côté programmation, il compte poursuivre dans la lignée de ce qui se faisait avant son arrivée, mais souhaite également offrir aux artistes un endroit pour créer leurs propres projets.