Des parents néo-brunswickois se tournent vers le privé pour le rattrapage scolaire
Radio-Canada
Malgré une rentrée scolaire qui ne laisse pas présager de fermetures d’école pour des raisons de santé publique, les parents seraient plus nombreux cette année à se tourner vers le privé pour l'aide à l'apprentissage.
Les résultats des examens provinciaux publiés la semaine dernière par le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance au Nouveau-Brunswick indiquent que le taux de réussite a chuté parmi les élèves francophones, particulièrement en mathématiques et en écriture.
Les résultats scolaires apparaissaient plus constants dans le secteur anglophone durant cette période.
Si se tourner vers des instructeurs privés n'est pas nouveau, c’est un phénomène qui semble avoir pris de l’ampleur récemment, croit Fariba Breau, instructrice au centre Kumon.
Elle dit avoir constaté depuis le début septembre une hausse des demandes pour l’aide à l’apprentissage.
Le programme d'apprentissage parascolaire Kumon a été fondé au Japon en 1954 par Toru Kumon, un professeur de mathématiques. Aujourd'hui, le réseau Kumon est composé de franchises établies à travers le monde, incluant le Nouveau-Brunswick.
Fariba Breau estime que malgré les efforts incroyables des enseignants, il a été difficile pour les plus jeunes élèves de s'initier en ligne à des matières comme les langues et les mathématiques, dans les dernières années.
J'ai beaucoup de parents qui arrivent avec des enfants qui sont en 3e ou 4e, et qui ne savent pas lire, affirme Mme Breau.
Au centre Kumon, trois assistants, en plus de l'instructrice, se partagent l'enseignement par petits groupes, quatre fois par semaine. Les enfants sont anglophones, francophones et, de plus en plus, allophones.