Des empreintes cérébrales comme celles des doigts
Radio-Canada
Chaque personne possède sa propre empreinte cérébrale, montrent les travaux de neuroscientifiques suisses.
Le chercheur Enrico Amico et ses collègues de l’École polytechnique de Lausanne ont identifié les signes de l’activité cérébrale qui constituent notre empreinte cérébrale, au même titre qu’une empreinte digitale, peut-on lire dans un communiqué publié par l’institution.
Mais, contrairement à celles des doigts, les empreintes cérébrales obtenues à partir du connectome peuvent évoluer au fil du temps.
En observant le connectome, il est possible de déterminer ce que la personne est en train de faire durant son scanner. Si elle est inactive ou si elle exécute une tâche, par exemple, explique Enrico Amico.
Les connectomes changent en fonction de l’exercice cérébral et des régions sollicitées.
Déjà, il y a quelques années, des scientifiques américains étudiant les connectomes avaient été capables d’associer deux IRM différentes d’un même sujet, réalisées à plusieurs jours d’intervalle.
Sur la base des courbes, les chercheurs ont été capables de faire correspondre les deux scanners dans près de 95 % des cas et, donc d’identifier la personne à partir de son empreinte cérébrale, note M. Amico dans le communiqué.