Des boucs pour se débarrasser d’une espèce envahissante
Radio-Canada
Le club naturaliste de Hamilton en Ontario a opté pour une méthode inusitée pour détruire une plante envahissante qui menace l’écosystème d'un sanctuaire écologique : des boucs qui broutent à longueur de journée.
L’objectif est de se débarrasser du nerprun cathartique, une plante indésirable, pour faire place aux espèces indigènes, qui sont mieux adaptées à l’environnement local.
Les boucs sont des travailleurs acharnés dotés d’un appétit considérable. Ils broutent toute la journée, dans l’espoir qu’ils mangeront du nerprun, qu’ils affaibliront la plante et en détruiront suffisamment pour que les espèces indigènes repoussent , raconte Emmet Blanchett.
Les animaux peuvent être capricieux. Deux stagiaires s’en occupent et dorment dans une tente près d’eux la nuit.
« Leur principale tâche est de manger et ils s’en acquittent très bien. »
Le projet lancé il y a deux ans a permis jusqu’ici de planter 200 arbres.
Au fur et à mesure que nous ajoutons des espèces indigènes, nous voyons plus d’oiseaux, d’abeilles, de papillons et de mammifères , constate la coordonnatrice Jen Baker. Le nerprun ne leur procure pas vraiment un habitat et ne leur fournit aucune nourriture.
Le club naturaliste espère que le projet continuera pendant au moins trois ans.
Avec les informations d'Andréane Williams