Décès de Vicente Fernandez, le «Sinatra des mariachi»
TVA Nouvelles
Le Mexique est en deuil: son roi de la chanson populaire et vedette des orchestres «mariachi», Vicente Fernandez est mort dimanche, jour du pèlerinage à la vierge de Guadalupe, la sainte-patronne du pays.
Le crooner aux sombreros et aux romances qui ont bercé des soirées de fête et des générations de cœurs brisés du Mexique à l'Argentine s'est éteint à 81 ans dans un hôpital de Guadalajara, la deuxième ville du pays, a indiqué sa famille sur Instagram.
Le maître absolu des «rancheras», chansons sur les tourments de l'amour à plusieurs guitares et inévitables trompettes, était hospitalisé depuis une chute début août dans son ranch près de Guadalajara, capitale de l'état du Jalisco, berceau de la tequila et fief du plus dangereux cartel de la drogue en activité.
L'interprète sentimental et macho assumé de «Por tu maldito amor» («Pour ton amour maudit») et de la très aigre-douce «Que te vaya bonito» («Je te souhaite le meilleur») a vendu 70 millions de disques en cinquante ans d'une carrière couronnée par trois Grammys et neuf «Latin Grammys».
Icône d'un Mexique tout en ombres et lumières, raffiné et violent, «Chente» avait connu le drame de sa vie pendant une tournée en 1998 quand son fils Vicente Fernandez Jr avait été enlevé pendant 121 jours contre une demande de rançon de 10 millions de dollars par une bande criminelle qui lui a coupé deux doigts.
Le regretté Jean-Pierre Ferland n'a jamais caché son amour pour la gent féminine. Le Journal est allé à la rencontre de certaines des dames les plus influentes de sa vie et, incidemment, de la culture québécoise, pour qu'elles nous racontent le petit roi qui a toujours voué une admiration et un respect profond pour les femmes en son royaume.