Début de voyage mouvementé pour un Sherbrookois en raison de vols retardés
Radio-Canada
Le Sherbrookois David Bombardier avait planifié des vacances au Mexique, mais c’est plutôt en République dominicaine qu’il profite du soleil et de la chaleur avec ses deux filles cette semaine. Leur voyage aurait bien pu ne pas se concrétiser, puisque la famille a été prise dans des déboires avec l’entreprise Sunwing. L'un des fournisseurs de cette dernière a vécu des « difficultés techniques » la semaine dernière, qui ont entraîné des retards de vols.
Après avoir entendu que tout ne tournait pas rond à l’aéroport avec les vols de Sunwing, David Bombardier dit avoir tenté de joindre la compagnie aérienne, en vain.
Mon vol était prévu le dimanche matin, mais en voyant tous les vols annulés et retardés, je me disais bien que ça ne regardait pas trop bien, raconte M. Bombardier au micro de Par ici l'info.
Les ouï-dire lui donnent finalement raison. Dans la nuit précédant son départ, son vol est retardé.
On ne partait pas le matin, mais le soir. La bonne nouvelle, j’étais resté à la maison, contrairement à d’autres qui étaient déjà à l’aéroport et qui attendaient.
Sa mésaventure n’en reste pas là. Le lendemain, Sunwing lui aurait annoncé que son vol était une fois de plus reporté. M. Bombardier indique que selon le site web de l’Aéroport de Montréal, il était plutôt annulé.
Je me suis dit : "ce n’est pas vrai que je vais rester avec Sunwing, mes filles comptent aller en voyage dans le Sud, alors c’est hors de question que je reste avec cette compagnie-là. Je pars coûte que coûte lundi matin", raconte celui qui a fini par pouvoir s'envoler en achetant des billets d'Air Transat.
David Bombardier a finalement réussi à obtenir un crédit grâce à une assurance voyage. Il compte toutefois demander un remboursement. Selon lui, la compagnie lui a cependant dit que ce sera impossible, puisqu'il a obtenu un crédit voyage.
J’ai perdu une journée de voyage, énormément d’énergie et de temps à tenter de me battre pour avoir des réponses, explique M. Bombardier, qui portera plainte à l’Office des transports du Canada, malgré des délais possibles de 24 mois.