
Crise du logement : les aînés sont encore plus à risque que les autres
Radio-Canada
Alors que les prix des loyers continuent à augmenter au pays et notamment à Toronto, les logements sont de moins en moins abordables pour les personnes à revenu fixe. Les personnes âgées sont celles qui en souffrent le plus avec de graves conséquences sur leur budget et même le risque de ne plus savoir où vivre.
Le dernier rapport du site d’annonces locatives rentals.ca ne montre pas d’éclaircie dans le marché au pays.
En octobre, les loyers au pays avaient augmenté de 11,8 % par rapport à la même période il y a un an.
En une année seulement, le coût de location moyen d'un appartement d'une chambre à Toronto à bondi de 23,7 %. La Ville Reine reste toujours la ville la plus chère au pays après Vancouver.
Si la nouvelle n’est bonne pour aucun locataire, elle est encore pire pour les personnes âgées, selon plusieurs organismes qui militent pour des logements abordables.
Quand on pense aux locataires, on pense souvent aux jeunes qui sont encore aux études, à ceux qui économisent pour un dépôt pour l’achat d’une maison, mais plus de la moitié des locataires ont plus de 45 ans. Un quart sont des personnes de plus de 65 ans, explique l’économiste principal de Centre canadien de politiques alternatives, David MacDonald.
La question est d’ailleurs régulièrement sur la table à la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO).
Dans toutes nos rencontres avec les aînés, c’est un sujet qui revient, témoigne le directeur général, Michel Tremblay.
L’inquiétude réside surtout sur le fait qu’en cas de rénoviction ou de hausse du loyer, les aînés ont peu, sinon pas d’autres options.
