COVID-19 : des exemptions dans le monde du hockey qui passent mal
Radio-Canada
La colère gronde dans le monde du sport du Nouveau-Brunswick sur les limites imposées aux activités sportives par le gouvernement provincial. La ministre de la santé, Dorothy Shephard, a même dû défendre sa décision à l'Assemblée législative, mercredi, alors que plusieurs se demandent pourquoi les mêmes limites ne s'appliquent à la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).
Depuis mardi au Nouveau-Brunswick, les enfants de 11 ans et moins ne peuvent plus faire de sports organisés. Les sportifs de 12 ans et plus sont limités à des entraînements. Pour les adultes, la province a précisé que les règles concernant la bulle des mêmes 20 s'applique.
De nombreux commentaires sur les médias sociaux dénoncent le fait que les sports sont en pause, sauf pour les équipes de la Ligue de hockey junior majeur du QuébecLHJMQ et de la Ligue de hockey des MaritimesLHM, de niveau junior A.
Ces organisations peuvent continuer à présenter des parties, mais peuvent seulement accueillir des spectateurs à 50 % de la capacité de l'aréna.
Roger Melanson a demandé à la ministre: Pourquoi tout le monde ne peut-il être traité sur le même pied, pour les 12 ans et plus?
La ministre Shephard a répondu que des protocoles stricts sont en place pour ces ligues, contrairement aux organisations bénévoles.
C'est comparer des pommes et des oranges, répond-elle. Ces organisations professionnelles jouent dans des installations qui contrôlent l'accès à 50 %, avec des plans opérationnels.
Mais elle a été incapable de donner plus de détails sur les différences entre les plans organisationnels de la Ligue de hockey junior majeur du QuébecLHJMQ et de la Ligue de hockey des MaritimesLHM et les protocoles de retour au jeu des associations provinciales, pourtant exigée par la Santé publique.
Nous avons demandé à la Santé publique les détails des protocoles des ligues, mais personne n'a répondu à notre demande.