COVID-19 : des chiropraticiens de la Colombie-Britannique contre le vaccin obligatoire
Radio-Canada
Les chiropraticiens de la Colombie-Britannique ont voté à une écrasante majorité mercredi pour que leur organisme de réglementation professionnel s'oppose officiellement à la vaccination obligatoire contre la COVID-19.
Lors de l'assemblée générale annuelle du collège des chiropraticiens de la Colombie-Britannique, 78 % des participants ont voté en faveur d'une résolution visant à maintenir le droit à la liberté de choix médical pour les chiropraticiens.
Mark Foullong, un chiropraticien de Kelowna et auteur de la résolution, a déclaré qu'il serait illégal et inconstitutionnel pour le collège d'exiger que ses membres soient vaccinés contre la COVID-19. Il affirme que ces vaccins n’ont pas fait leurs preuves en termes de sûreté et d'efficacité.
Mike Foullong et deux autres chiropraticiens se sont prononcés contre la vaccination obligatoire, décrite comme discriminatoire et comme une violation du consentement éclairé.
Les vaccins contre la COVID-19 devraient devenir une exigence pour l'obtention d'un permis pour tous les professionnels de la santé réglementé en Colombie-Britannique. Une décision qui ne vient pas des divers collèges représentant ces professionnels, mais qui a été insérée dans un ordre de la médecin hygiéniste en chef de la province, la Dre Bonnie Henry.
Le ministère de la Santé a déclaré qu'une date exacte pour le mandat n'a pas encore été déterminée.
La registraire du collège, Michelle Da Roza, a déclaré que le conseil d'administration n'avait pas eu l'occasion d'examiner les résolutions adoptées lors de la réunion de mercredi, mais a souligné que celles-ci ne sont pas contraignantes.
« Le conseil d'administration n'a pas encore été invité ou tenu de mettre en œuvre ou d'appliquer un mandat sur les vaccins. En tant que tel, il ne peut pas commenter ce que pourrait être son rôle par rapport à un tel mandat, en supposant qu'il y en ait un. »
La question de la vaccination est un sujet épineux pour les chiropraticiens de la Colombie-Britannique, et ce depuis avant le début de la pandémie. En raison de leur manque de formation en matière de traitement et de prévention des maladies infectieuses, il leur est expressément interdit de donner des conseils sur la vaccination dans la province.