Cônes, camions, entrée bouchée: il dit avoir perdu des ventes de 150 000$ à cause du MTQ
Le Journal de Montréal
Cônes éparpillés, camions dans le chemin, entrées bouchées de tous bords... Un vendeur de piscines de Lanaudière est en colère parce que l’accès à son commerce a été bloqué au pire moment de l'année par des travaux du ministère des Transports ces dernières semaines.
«J’ai perdu un bon 150 000$ de ventes de piscines et de produits ces dernières semaines», dénonce au Journal Luc Pelletier, propriétaire de Piscine et spa Jack-Eau, à Sainte-Julienne. Il n'en veut pas aux travailleurs de la construction, mais bien au ministère des Transports qui a orchestré les travaux.
«C'était tellement compliqué de venir à notre boutique que les clients ne se cassaient pas la tête et allaient chez le compétiteur de l’autre côté de la rue (route Qc-125), un peu plus haut à 300 mètres, là où il n’y avait pas de travaux», soupire-t-il au bout du fil.
En février dernier, Le Journal avait raconté l’histoire d’un boulanger de Québec, qui affirmait avoir perdu 900 000$ de revenus en raison de travaux aussi orchestrés par le ministère des Transports qui ont bloqué son commerce.
Or, il semble que l’histoire se répète à 235 kilomètres de là lors du prolongement de l’autoroute 25 et de l’amélioration de la route 125, à Sainte-Julienne.
Cette fois, c’est une petite PME de piscines sur le chemin menant au nord de Lanaudière qui en paye le prix, soutient la famille Pelletier, en furie.
Programmes exigés
D’après François Vincent, vice-président pour le Québec de la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), c’est la goutte qui fait déborder le vase.
«Des situations comme celle-là arrivent souvent malheureusement. Ça fait éponger des pertes financières qui peuvent être très lourdes pour les PME», déplore-t-il.