Budget fédéral : la Fonderie Horne pourrait bénéficier d’un crédit d’impôt de 150 M$
Radio-Canada
Les investissements réalisés par la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda dans le cadre de son projet AERIS pourraient lui permettre de bénéficier d’un crédit d’impôt de 30 % du montant total dépensé, comme le prévoit le nouveau budget fédéral.
Ottawa y propose un congé fiscal remboursable pour les investissements dans la fabrication et la transformation de technologies propres, ainsi que pour l'extraction et la transformation de minéraux critiques, comme le cuivre.
Le projet AERIS, qui comprend notamment la réingénierie complète des procédés de transformation de cuivre de la fonderie, est évalué à environ 500 millions de dollars par l'entreprise et pourrait correspondre aux critères d’Ottawa. Ce faisant, Glencore pourrait obtenir un crédit d’impôt fédéral de 150 millions de dollars.
Selon le ministre du Patrimoine canadien et lieutenant du Québec, Pablo Rodriguez, ce genre de projet cadre dans la vision du gouvernement Trudeau pour l'économie du futur.
Si la Fonderie Horne veut rendre ses activités plus propres, plus vertes, c’est sûr que c’est le type de projet auquel s’adressent les programmes qu’on met de l’avant, souligne-t-il. Ce qu’on veut faire, c’est investir de façon stratégique pour l’avenir.
Le député bloquiste d’Abitibi - Témiscamingue, Sébastien Lemire, croit lui aussi qu’un crédit d’impôt à l'usine propriété de Glencore pourrait être bénéfique.
« Tout indique que Glencore aura droit à ça. Si un crédit d’impôt peut lui permettre d’aller plus loin dans ses investissements, pourquoi pas? »
Le crédit d'impôt à l'investissement pour la fabrication de technologies propres s'appliquerait aux biens qui sont acquis et qui deviennent prêts à compter du 1er janvier 2024.
Même si la Fonderie Horne a déjà investi pour réduire ses émissions, cet argent était dépensé majoritairement dans le projet VELOX, un projet-pilote qui n’est pas compris dans le projet AERIS.
