Arts visuels : trois Québécois décrochent des Prix du Gouverneur général
Radio-Canada
Le Conseil des arts du Canada a dévoilé mercredi les noms des neuf gagnants et gagnantes du Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques (GGArts) pour l’année 2022. Dans cette liste se trouvent trois Québécois; l’universitaire et artiste interdisciplinaire Jocelyn Robert, le sculpteur Pierre Bourgault et la peintre Monique Régimbald-Zieber.
Ces récompenses représentent la plus haute distinction accordée dans le domaine au pays. Les artistes élus obtiennent une somme de 25 000 dollars ainsi qu’un médaillon de bronze.
Simon Brault, le directeur et chef de la direction du Conseil des arts du Canada, souligne dans son message de félicitations que l’institution fédérale est fière de célébrer la vitalité, la puissance et la pertinence des arts visuels, des arts médiatiques et des beaux-arts qui nourrissent notre imaginaire et réaffirment notre humanité.
Directeur de l’École d’arts visuels et médiatiques de l’Université Laval, à Québec, Jocelyn Robert est reconnu à travers le monde pour ses installations vidéo et ses œuvres sonores. Il incorpore notamment dans son travail des technologies informatiques comme le moteur de recherche Google.
Jocelyn Robert est également un auteur qui a été publié par des maisons d’édition québécoises et américaines. Il a aussi fondé le centre d’art sonore et électronique Avatar, situé dans la Vieille-Capitale.
Le respect dont jouit Jocelyn Robert au sein de la communauté artistique et universitaire est tout à fait exceptionnel et entièrement mérité, affirme Christof Migone, professeur adjoint au Département des arts visuels de l'Université Western Ontario.
Il intègre ses talents polyvalents et ses nombreux volets de recherche de manière inégalée, en prenant toujours soin d’établir des liens et de construire des ponts, ajoute l’enseignant, qui a soumis la candidature de Jocelyn Robert au Conseil des arts du Canada.
Titulaire d’un doctorat en littérature qui aborde les pratiques picturales de l’avant-garde russe, la Montréalaise Monique Régimbald-Zieber a créé au cours des 35 dernières années un corpus qui interroge la construction du regard et de l’histoire, dans une perspective féminine.
Ses toiles ont été exposées un peu partout dans la province, notamment au Musée national des beaux-arts du Québec et au Musée d’art contemporain de Montréal.
