Absolution après une agression sexuelle: «Notre colère est grande»
TVA Nouvelles
Une centaine de personnes se sont rassemblées devant le palais de justice de Québec sur le coup de midi pour s’insurger contre le jugement du juge Matthieu Poliquin qui a absout un agresseur sexuel.
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«Notre colère est grande», a lancé Audrée Houle du Centre femmes d’aujourd’hui qui a pris la parole devant une centaine de manifestants ce midi devant le palais de justice de Québec. Ceux-ci en ont contre le jugement Poliquin, un juge de Trois-Rivières qui a offert une absolution conditionnelle à l’agresseur sexuel Simon Houle en raison de son jeune âge et de son travail d’ingénieur.
Au micro, Audrée Houle a affirmé que «ce jugement constitue une violence faite aux femmes». «Les failles du système sont larges et c’est les femmes qui en subissent trop souvent les conséquences», a-t-elle ajouté.
Des slogans s’attaquant au juge ont aussi été chantés comme «Poliquin juge bon à rien».
Plus de détails à venir...
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».