90 secondes pour se réfugier dans l'abri blindé: une mère québécoise «dévorée d’angoisse» en Israël
Le Journal de Montréal
Barricadée dans son appartement avec sa famille depuis samedi dernier, une mère québécoise vit dans l’angoisse pétrifiante de la guerre rythmée au son des alertes de roquettes, qui l’obligent chaque fois à se réfugier dans l’abri blindé en moins 90 secondes.
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«C’est la stupéfaction, confie Myriam Azogui-Halbwax, qui vit à Ra’ anana, située au nord de Tel-Aviv, en Israël. Ça s’enchaîne et on ne comprend pas vraiment ce qui se passe. [On a] l’impression qu’on vit un cauchemar [mais] que c’est réel.»
La Québécoise, qui vit en Israël depuis 2016, a été réveillée par une première alerte de roquettes, samedi matin dernier.
«J’étais en train de rêver et l’alarme est tellement forte que j’ai cru que c’était dans mon rêve, raconte-t-elle. C’était la stupeur. On sait qu’on vit dans une région un peu compliquée, que nos voisins ne nous aiment pas vraiment, mais on était en pleine fête juive. (...) C’est comme une alerte le 25 décembre au matin.»
Des tirs toute la journée
La chambre d’une des trois filles de Mme Azogui-Halbwax a été construite comme un abri blindé, une pièce sécuritaire souvent prévue dans les appartements récents en Israël.