2022 pourrait être une des pires années pour les personnes souffrant d’allergies
Radio-Canada
Cette année s’annonce comme l'une des pires pour les Britanno-Colombiens qui souffrent d’allergies saisonnières, selon des experts en santé. En cause, la hausse des températures qui entraîne des saisons polliniques plus longues et plus intenses.
La saison des allergies a été très précoce cette année, comme l'explique Ross Chan, spécialiste des allergies et ancien président de la B.C. Society of Allergy and Immunology.
Elle a débuté en janvier, et le pollen n’a cessé d’augmenter depuis.
C'est inhabituel que cela soit si tôt, même pour Vancouver et le Grand Vancouver, ajoute le Dr Chan.
Il estime que cette situation attribuable au réchauffement climatique devrait engendrer des périodes plus longues, voire plus intenses, de pollen dans l'air, au grand dam des personnes qui souffrent d’allergies saisonnières.
Mes symptômes sont vraiment pires cette année, dit Shay Lenekostiuk.
Cette dernière explique qu'au départ elle les avait pris pour des symptômes de la COVID-19.
J'avais le souffle court et je me sentais comme léthargique.
Ayant constamment les yeux qui piquent et le nez bouché, Shay Lenekostiuk affirme que cette saison précoce l’empêche d’avoir une vie sociale épanouie.