À la demande générale, le Requiem acadien présenté de nouveau à Campbellton et Edmundston
Radio-Canada
À la demande générale après l'accueil chaleureux reçu l’année dernière, le Requiem acadien est de retour au Nouveau-Brunswick.
Il a été présenté par l’Orchestre philharmonique du Haut-Saint-Jean (OPHSJ) samedi à l’église de Saint-Basile et est joué dimanche à l'église Notre-Dame-des-Neiges à Campbellton.
Il s’agit d’une création unique. La musique est de Daniel Finzi et les textes sont écrits par Calixte Duguay.
Un requiem, habituellement, c'est en latin. Celui-ci est en français, explique le ténor Éric Thériault, qui est avec la soprano Chantal Dionne l’un des deux solistes.
Calixte Duguay a fait des paroles plus poétiques, poursuit le ténor originaire d’Anse-Bleue, qui résonnent avec la culture acadienne. Ils ont repris l'Ave Maris Stella — l'hymne national acadien — à deux endroits au début et à la fin, mais avec des paroles françaises.
« Il y a des clins d'oeil à tout ce qui a fait notre histoire en tant que peuple. »
Daniel Finzi, le directeur musical et artistique de l'Orchestre philharmonique du Haut-Saint-Jean, explique comment la dimension acadienne rend cette composition unique.
Un requiem, dit-il, normalement, c'est un petit peu comme une messe musicale. Dans les requiems originaux, c'est des textes qui sont souvent en latin, qui sont pris de la Bible. Dans ce cas-ci, c'est des textes originaux. On va suivre la même forme, il va y avoir, par exemple, une introduction, un Kyrie, un Dies irae, Agnus Dei, Lux Æterna, donc les numéros traditionnels des requiems, mais les textes sont complètement différents, parce que c'est plein d'espoir, c'est plein de vie.
C'est non confessionnel, aussi, ça inclut tout le monde, ajoute-t-il. Ça fait référence à L'Acadie dans son ensemble et, dans la musique, il y a beaucoup de rappels d'inspiration acadienne.