«Les bracelets rouges»: un drame déchirant pour les téléspectateurs
Le Journal de Montréal
C’était écrit dans le ciel. En s’attachant à des jeunes qui font front commun face à la maladie, il y aurait forcément de grands drames, des départs soudains même, et c’est ce qui s’est produit mardi dans la série «Les bracelets rouges».
SI VOUS N’AVEZ PAS ENCORE VU CET ÉPISODE, PRIÈRE DE NE PAS LIRE CE QUI SUIT.
Des complications sont survenues durant la délicate et urgente intervention au cœur que devait subir Kim (Léanne Désilets) et la jeune femme est décédée sur la table d’opération. Ce moment triste et touchant a été fort bien orchestré par les auteurs Michel Brouillette et Stéphanie Perreault, ainsi que le réalisateur Yan England.
On a vu Kim aller à la piscine «jaser» avec Albert, qui est dans le coma, un moment qui s’inscrit dans un monde parallèle. Elle n’a eu d’autre choix que de renoncer à sa vie et de se laisser glisser dans l’eau. Son père (Frédérick De Grandpré) s’est effondré au sol en apprenant la mort subite de sa fille, qui voulait, comme lui, devenir comédienne.
Michel Brouillette explique que cette deuxième visite à la piscine avec Albert – c’est là qu’il s’est blessé en faisant une mauvaise chute – permet de plonger dans un «entre-monde où le jeune garçon est prisonnier». Justin (Noah Parker) s’y est rendu lui aussi quand il a eu des complications sur la table d’opération, et Kim y est allée à son tour alors qu’elle était en train de mourir. Ces moments «oniriques» pourraient mal passer, mais ça fonctionne, car c’est fait tout en sobriété. «On va là quand ça ne va pas bien pour un personnage. Comme les jeunes sont proches d’Albert, qui est membre des bracelets rouges, ils communiquent avec lui.»
Kim, qui n’était pas très aimable à son arrivée à l’hôpital, notamment avec la mère d’Albert, Anne (Isabelle Blais), a retiré sa carapace au fil des épisodes, se montrant attachante, sensible et drôle.
«On voulait rendre Kim haïssable au départ, puis qu’on finisse par l’aimer et qu’on doive finalement la perdre», a dit l’auteur Michel Brouillette, qui joue aussi dans la série. C’est également le cas de sa coauteure et amoureuse dans la vie, Stéphanie Perreault, qui campe la psy de Flavie (Audrey Roger).
Kevin sous le choc
Kevin (Étienne Galloy) va être bousculé par la mort de Kim. «Il y a une scène forte dans le prochain épisode, on en est très fiers. Kevin, qui est toujours le gars qui rit, qui fait des blagues, trouve ça pas mal moins drôle d’être à l’hôpital. On va suivre son deuil. On sentait qu’il y avait peut-être une amourette qui se dessinait entre Kim et lui, il l’aimait bien et l’avait gâtée à l’Halloween.»
Pour une rare fois dans sa carrière, Pierre Lapointe a décidé de se «mettre à nu» en abordant dans une nouvelle chanson la maladie d'Alzheimer dont souffre sa maman. «La chanson est arrivée de manière un peu thérapeutique», a-t-il dit au Journal à propos de la poignante Comme les pigeons d’argile, qu’il a mis un an à écrire.
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Il a côtoyé toutes les plus grandes rockstars de la planète, comme les Rolling Stones, les Eagles, Genesis et Pink Floyd, et a travaillé au Québec avec les Céline Dion, Harmonium, Roch Voisine et Garou. Atteint d’un cancer incurable, Mario Lefebvre, qui sera honoré par l'ADISQ le 30 octobre, se remémore sa prolifique carrière avec le sourire.
Marie-Claude D’Aoust se souvient du moment où son père lui a annoncé son intention d’amorcer une transition de genre pour vivre pleinement sa féminité. Et elle ne le cache pas: elle a longtemps été réfractaire à l’idée de rencontrer – et côtoyer – «sa papa», Sophia. Son histoire est aujourd’hui racontée dans Fille de trans, un spectacle se donnant pour mission de «rassembler les gens dans leurs différences».