« Il faut une confiance aveugle en ses moyens » - James Crawford sur Kitzbühel
Radio-Canada
Kitzbühel, cette descente mythique qui fait frémir les skieurs, même les plus téméraires. Le Canadien James Crawford, qui connaît sa meilleure saison sur le circuit, se prépare pour l'épreuve la plus connue du calendrier ce week-end. Il cherchera à faire oublier ses mauvaises performances d'il y a quelques jours à Wengen.
En 2022, il avait terminé au 6e rang de la première descente sur la célèbre Streif, un an après une autre 6e place, mais cette fois en super-G.
Cependant, le skieur torontois, qui est monté sur le podium en descente à deux reprises cette saison (2e à Bormio et 3e à Beaver Creek) n'est pas au meilleur de sa forme à quelques jours du week-end le plus attendu de la saison. Il se remet d'une lourde chute, vendredi dernier, dans le super-G de Wengen, qui lui a laissé des contusions et une raideur au cou.
Crawford ne chute pas souvent, mais cette fois, il ne s'est pas méfié d'une petite bosse à mi-parcours. Déséquilibré, il a fait une culbute en fauchant au passage une porte, mais heureusement, il ne s'est pas blessé.
Le lendemain, encore secoué, il a fini 29e de la descente raccourcie. Il n'était visiblement pas remis de sa chute.
Ça va à peu près, lance-t-il au début de l'entrevue lundi avec Radio-Canada Sports. Ça a été dur. À Wengen, le parcours fait en sorte que je ne peux pas skier à 100 %, mais ça suffisait pour connaître un bon week-end. Malheureusement, j’ai chuté dans le super-G. Ça a rendu mon week-end difficile, car on ne se remet pas immédiatement d’une chute comme ça.
Une chute peut vous fragiliser psychologiquement même si vous êtes physiquement correct et prêt à skier. Si vous perdez un petit morceau de votre confiance, c’est très dur d’aller vite.
Cette petite bosse qui l'a fait tomber, les organisateurs l'ont fait disparaître par la suite.
Je ne suis pas quelqu’un qui cherche des excuses. Mais jusqu’à ma chute, tous les concurrents, y compris les ouvreurs, ont senti cette bosse sur la trajectoire, tient-il à préciser. Après ma chute, ils ont réussi à la faire disparaître. Mais ils auraient pu le faire plus tôt. C’est un peu frustrant pour moi, mais au moins, les skieurs après moi n’en ont pas souffert.