
Voyager en dehors du pays, oui... mais plus comme avant
Radio-Canada
Partir en vacances à l’étranger reste déconseillé par les autorités. Et globalement, les Québécois respectent la recommandation. Cela ne les empêche toutefois pas de multiplier les demandes d'informations auprès des agences de voyages.
Quitter le pays hante les esprits. Les lignes téléphoniques de CAA Québec ne cessent de sonner. Pour faire face à la demande, l’association a recruté de nouveaux agents de clientèle et elle n’a pas comblé tous ses besoins. La priorité des consommateurs n’est plus le lieu de leur séjour. D’abord, ils s’informent.
Les gens posent beaucoup de questions : est-ce que j’ai le bon vaccin? Dois-je me faire vacciner une troisième fois? Je pars en Italie, est-ce que je vais pouvoir prendre les transports en commun et être cinq au restaurant? On passe deux fois plus de temps par client pour répondre à de nombreuses questions, indique Andrée-Ann Déry, porte-parole de CAA Québec, auprès de qui il est possible de réserver un voyage.
Forcés de prendre leur mal en patience, les Québécois en manque de tourisme réservent pour 2022, 2023, voire 2024. Et ils se renseignent sur les conditions d’annulation. Le montant de la dépense vient au second plan.
Les gens attendent de voyager depuis tellement longtemps et ils ont mis plus d’argent de côté. Donc ils se permettent des voyages un petit peu plus dispendieux, constate la représentante de CAA Québec.
Présentement, le contexte sanitaire mondial ne décourage pas les plus impatients de franchir les frontières. Toutes les semaines, on a des gens qui quittent pour les Caraïbes, annonce Manon Langelier, la directrice régionale vacances à l’agence Laurier Du Vallon.
Ses collègues et elle observent que la République dominicaine et le Mexique obtiennent la faveur des voyageurs actuels. Et cela ne doit rien au hasard ni à la beauté des paysages. C’est facile d’entrer et de sortir de ces pays. Les procédures sont simples, explique Manon Langelier.
