
Victoria Mboko en demi-finale à Montréal: une coqueluche fière d'avoir montré «qu'elle est une battante»
Le Journal de Montréal
Victoria Mboko disait ne pas avoir les mots pour décrire ce qu'elle qualifiait «d'étape importante» dans sa jeune carrière, lundi après sa qualification historique pour la demi-finale de l'Omnium Banque Nationale de Montréal. Pourtant, la façon dont la Canadienne de 18 ans a parlé de sa performance en deuxième manche en disait long sur qui elle est.
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«Je suis fière d'avoir montré que j'étais une battante», a souligné la Torontoise, environ 1 h 30 après avoir vaincu l'Espagnole Jessica Bouzas Maneiro, devant une Stade IGA qui applaudissait à l'unisson pour elle.
La première manche n'avait déjà pas été de la tarte contre la 51e mondiale, une joueuse de 22 ans puissante et tenace dont la foule aurait sans doute apprécié davantage le tennis si elle ne l'avait pas joué devant sa nouvelle favorite.
Et la deuxième n'a pas été du gâteau, non plus. Mboko - assurée d'atteindre au minimum le 48e rang mondial, lundi prochain - a dû effacer un retard d'un bris dès le début du set.
Ce qu'elle a fait. Sans doute au bout de beaucoup d'efforts, mais rien n'a paru depuis les gradins. En fait, elle a su faire tourner le vent si vite en sa faveur qu'il a semblé qu'en un clignement de cils, la jeune raquette menait 6-4 et 5-2, avec des balles de match à sa disposition.
«Il fallait que je me batte, et j'ai fait tout en mon pouvoir pour égaler ce qu'elle produisait sur le terrain», a soulevé la Canadienne.
