
Vendredi fou : la tendance reste aux achats locaux
Radio-Canada
À l'approche du Vendredi fou, à quoi peut-on s’attendre de la part des clients canadiens et américains des régions frontalières?
L’ouverture progressive de la frontière dernière pourrait présager un retour aux habitudes de consommation pré-COVID-19. Pourtant, il semble que de part et d’autre, les traversées restent limitées.
La pandémie n’est pas l’unique facteur de changement des habitudes de consommation liées au Vendredi fou.
L'événement est une date importante pour les commerces américains depuis des décennies. Mais au Canada, il essentiellement gagné en importance au cours des 10 dernières années, explique David Soberman, professeur de marketing à l'école de gestion Rotman de l'Université de Toronto.
Le chercheur précise que cette journée a fortement évolué : les promotions proposées par les commerces s'étalent désormais sur deux semaines et les achats en ligne ont fortement augmenté.
Dans une ville frontalière comme Windsor, en Ontario, les commerçants ne semblent pas miser sur la venue de clients américains pour cette période de rabais cette année.
Nous ne nous attendons pas à ce que le volume de voyageurs en provenance des États-Unis revienne au niveau d'avant la COVID-19, explique Rakesh Naidu Rakesh Naidu, le président de la Chambre de commerce Windsor-Essex.
Selon lui, le test PCR est l’un des freins majeurs actuels à la venue des consommateurs américains. Il rappelle que le gouvernement canadien a annoncé la levée de cette obligation pour les résidents canadiens qui séjournent moins de 72 heures aux États-Unis à compter du 30 novembre, mais que les Américains resteront sous le coup de cette mesure.
Nous aimerions que ce soit abandonné le plus rapidement possible, c’est une barrière à leur venue, explique-t-il.
