Vaut-il mieux quitter son emploi ou attendre de se faire renvoyer?
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Insatifait.e au travail? La relation avec votre employeur n’est pas géniale? Devriez-vous quitter votre emploi ou attendre de vous faire renvoyer? Plusieurs employé.e.s mécontent.e.s se posent la question. Voici les principaux facteurs à observer, selon des spécialistes.
La décision peut d’abord dépendre de votre situation financière.
«Pour terminer un poste, les normes du travail du Québec sont claires : un employeur doit donner un préavis de cessation d’emploi. Si le délai n’est pas respecté, il doit payer une indemnité. Dans la majorité des cas, l’indemnité est payée puisqu’on ne donne pas de délai», indique Marie-Hélène Chèvrefils, présidente du cabinet en ressources humaines Evō Conseils.
Plus on est longtemps dans une entreprise, plus cette indemnité est importante. Sachant cela, il faut se poser la question: vaut-il la peine de rester pour en bénéficier ou pouvez-vous vous en passer?
Il faut également songer à son niveau d’employabilité. Est-ce que votre expérience et vos compétences pourraient plaire au voisin? En cette période de pénurie de main-d’œuvre, vos chances de trouver un emploi sont évidemment plus fortes.
«Faire face à une terminaison d’emploi, ce n’est pas facile! Est-ce que vous êtes prêt à vivre ça?», demande Marie-Hélène Chèvrefils.
Pour certain.e.s, ça peut être une expérience traumatisante, confirme Caroline Jost, cofondatrice de la boîte de coaching en ressources humaines iNNERSHiP. Pour l’estime personnelle de ces personnes, peut-être vaut-il mieux quitter son emploi de son plein gré.