Variant Omicron : la capacité de dépistage sera augmentée en Mauricie et Centre-du-Québec
Radio-Canada
Plus de personnel sera bientôt affecté au dépistage de la COVID-19 en Mauricie et au Centre-du-Québec, notamment en raison de l’apparition du variant Omicron, selon la directrice régionale de la santé publique, la Dre Marie-Josée Godi. Par ailleurs, alors que deux premiers cas du variant Omicron ont été détectés au pays, elle assure qu’il n’y a pas de tels cas suspectés sur le territoire.
Nous allons nous assurer que les cas qui pourraient être des cas d’Omicron puissent être identifiés rapidement , a déclaré la Dre Godi en entrevue à l’émission Toujours le matin, lundi.
Elle affirme qu’il y aura du personnel additionnel pour avoir plus de places de dépistage. Samedi, presque toutes les plages horaires étaient comblées dans la région.
De plus, l’accent sera mis sur l’analyse rapide des cas positifs. Depuis vendredi ou samedi, tous les cas positifs confirmés sont analysés au criblage par l’INSPQ, pour savoir le plus vite possible s’il s’agit du variant Omicron , explique la Dre Godi. Le séquençage d’un échantillon prend plusieurs semaines , rappelle-t-elle, alors que le criblage permet de connaître plus rapidement le type de souche.
Vendredi, les autorités régionales de la santé rapportaient 60 nouveaux cas, dont 33 en Mauricie et 27 au Centre-du-Québec.
On a, en ce moment, une hausse de cas qui touchent principalement les jeunes; il y a une transmission communautaire qui est très importante, a indiqué la directrice régionale de la santé publique.
Selon la Dre Godi, même si la source exacte de l’éclosion est encore connue, la transmission communautaire est d’ailleurs probablement la cause du retour de la COVID-19 à l’hôpital Sainte-Croix, à Drummondville. On apprenait dimanche que trois patients et trois membres du personnel ont été déclarés positifs au SRAS-CoV-2.
La directrice régionale de la santé publique affirme qu’environ 60 % des cas ont été détectés chez des gens non vaccinés. Elle souligne que malgré la hausse de cas, les hôpitaux ne sont pas débordés.
Il y a peu de personnes qui sont touchées qui ont besoin d’être hospitalisées et d’être admises aux soins intensifs, dit-elle, notamment parce que plusieurs cas touchent des jeunes de moins de 19 ans.