Variant Omicron: 10 000 cas par jour attendus cette semaine en Afrique du Sud
Le Journal de Montréal
Quelques jours après l’annonce de la découverte sur son territoire d’un nouveau variant de la COVID-19 baptisé Omicron, et une panique mondiale, l’Afrique du Sud s’attend une hausse exponentielle des contaminations dans les prochains jours.
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«Je m’attends à ce que nous dépassions les 10 000 cas par jour d’ici la fin de la semaine, nous verrons la pression sur les hôpitaux dans les deux ou trois semaines à venir», a déclaré lundi l’épidémiologiste sud-africain Salim Abdool Karim, lors d’une conférence de presse en ligne du ministère de la Santé.
De nombreuses incertitudes planent encore sur la dangerosité et la transmissibilité du variant aux multiples mutations. Mais les scientifiques redoutent déjà qu’il soit extrêmement contagieux et échappe à certaines parties du système immunitaire.
L’Afrique du Sud a déjà constaté ces dernières semaines une rapide hausse des contaminations : quelque 2800 nouveaux cas ont été enregistrés dimanche, contre seulement 500 la semaine précédente et 275 auparavant.
Les admissions à l’hôpital ont plus que doublé au cours du mois écoulé dans le Gauteng, province la plus peuplée qui compte Pretoria et Johannesburg.
Près des trois quarts des cas signalés récemment sont dus au variant Omicron. La proportion de tests positifs est passée de 2 % à 9 % en moins d’une semaine, même si ces chiffres restent loin derrière les chiffres officiels de plusieurs pays européens notamment.
«Même si Omicron n’est pas cliniquement plus dangereux et que les premiers signaux ne sont pas encore alarmants, nous allons très probablement assister à une augmentation des cas en raison de la rapidité de la transmission», a averti M. Abdool Karim.