Vaccination non-obligatoire en santé : une décision bien accueillie dans l’Est-du-Québec
Radio-Canada
La renonciation du gouvernement du Québec à imposer la vaccination contre la COVID-19 aux travailleurs de la santé est bien accueillie dans l’Est-du-Québec.
Le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, qui avait donné jusqu’au 15 novembre au personnel de la santé pour se faire vacciner, permettra finalement aux employés non vaccinés de continuer à travailler, mais à certaines conditions.
Selon le président du Syndicat des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes de l'Est du Québec (SIIIEQ), Pierre Bujold, il n'aurait pas été possible que 100 % du personnel soit vacciné.
Si l'imposition de la vaccination avait été maintenue, M. Bujold est d’avis que c’est la population qui en aurait payé le prix.
La pénurie de personnel est très importante, a-t-il rappelé. Et que ce soit 1 personne ou 50 personnes qui auraient été retirées, ça aurait eu des impacts majeurs surtout dans une région comme la Gaspésie où la population est vieillissante et dévitalisée.
Sur la Côte-Nord, la décision du gouvernement est également saluée puisqu’elle permettra de maintenir les services à la population plus facilement, selon le syndicat.
En Gaspésie, trois employés ont été suspendus après avoir refusé de passer les tests de dépistage obligatoires.
Au Bas-Saint-Laurent, parmi les 180 employés non vaccinés du CISSSCentre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent, quatre employés ont été suspendus sans solde.
Cette façon de faire a été confirmé par le ministre de la Santé, Christian Dubé, lors de la conférence de presse. Il a indiqué que les employés non vaccinés devront se soumettre à trois tests de dépistage par semaine et que ceux qui refusent seront suspendus sans solde.