Vaccin anti-COVID : Israël commence à administrer une quatrième dose aux immunodéprimés
Radio-Canada
Un an après avoir lancé une première campagne de vaccination anti-COVID, Israël a commencé vendredi à administrer une quatrième dose de vaccin à des personnes vulnérables dans l'espoir d'atténuer les effets d'une nouvelle vague de contaminations liée à la propagation du variant Omicron.
Les autorités sanitaires ont donné jeudi le feu vert à la quatrième dose pour les personnes immunodéprimées.
Dès le matin, des doses ont été administrées à l'hôpital Sheba, situé à Ramat Gan, en banlieue de Tel-Aviv, par exemple chez des patients qui ont subi des transplantations cardiaques.
Au début, j'étais inquiète, mais après avoir parlé à mon docteur, je me suis sentie rassurée, car elle m'a dit que c'était une bonne chose à faire, que cela allait nous aider, alors je me sens bien à présent, a dit Rinat Orion, une femme de 50 ans qui a subi une transplantation cardiaque et est donc considérée comme une personne vulnérable en cas de contamination à la COVID-19.
Cet hôpital avait entamé lundi un essai clinique en administrant une quatrième dose du vaccin anticoronavirus à ses soignants.
Nous avions obtenu de bons résultats avec la troisième dose, qui n'avait d'ailleurs pas causé d'effets secondaires, si ce n'est de légères douleurs localisées […]. Nous avons hâte de voir la réponse à cette quatrième dose, a déclaré le Dr Galia Rahav vendredi.
L'administration d'une quatrième dose permettra non seulement d'évaluer la possible hausse des anticorps et l'apparition d'effets secondaires mais aussi de dire si elle permet ou non de réduire les risques d'infection, a indiqué Gili Regev-Yochay, directrice du département des maladies infectieuses à l'hôpital Sheba.
Peu après le début de la vaccination des personnes immunodéprimées, le directeur du ministère de la Santé, Nachman Ash, a autorisé l'administration immédiate d'une quatrième dose pour les pensionnaires de maisons de retraite et pour les patients dans des départements gériatriques.
Cette décision a été prise à la suite de craintes d'une augmentation du nombre de contaminations dans ces institutions, qui mettrait en danger la santé de ces personnes, a indiqué le ministère de la Santé.