UQAR : les étudiants étrangers de plus en plus nombreux
Radio-Canada
À un mois de la rentrée universitaire, l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) se prépare à accueillir ses étudiants étrangers. Cette année, ils seront plus nombreux que jamais.
Près de 600 étudiants internationaux sont attendus cet automne sur les campus de Rimouski et de Lévis. En 2019, ils étaient 400.
Contrairement aux autres universités de la province, l'UQAR n'a pas enregistré de baisse d'inscriptions pendant la pandémie. Le nombre d'étudiants étrangers ne cesse de croître depuis les dernières années.
Leur intérêt pour l'université et la région est indéniable, selon Carlos Castaño, directeur du bureau du recrutement étudiant de l'UQAR. L'augmentation des étudiants internationaux, c'est à cause de la capacité de s'intégrer des étudiants ici quand ils arrivent. L'ambiance à l'UQAR, la proximité et la relation professionnelle avec les professeurs, explique-t-il.
Pendant la pandémie, l'UQAR a tenu des salons de recrutement virtuels pour les attirer. Cet automne, des représentants de l'Université se déplaceront en Europe.
Actuellement, la majorité des étudiants internationaux de l'UQAR proviennent de la France, de la Belgique et de l'Afrique. Mais l'établissement scolaire souhaite maintenant explorer le marché sud-américain. Il aimerait attirer des étudiants colombiens, mexicains et brésiliens.
« Pour nous, ce n'est pas le nombre d'étudiants, c'est la qualité des étudiants »
Les étudiants étrangers qui s'apprêtent à s'installer à Rimouski font toutefois face à un défi de taille : la pénurie de logements. Le nombre de chambres dans les résidences de l'université est insuffisant pour répondre à la demande et devant un taux d'inoccupation de 0,2 % à Rimouski, les appartements se font rares.
L'UQAR fait donc appel à ses employés. Elle souhaite qu'ils hébergent des étudiants qui n'ont pas trouvé de logement. S'il y a quelqu'un qui a une opportunité d'aménager sa demeure pour offrir une chambre [...] ça pourrait être une solution, affirme Carlos Castaño. Il cite également les personnes âgées qui pourraient chercher à partager leur demeure avec un étudiant international.
