Une série de Jean-Christophe Réhel sur l’amitié au temps de la fibrose kystique
Radio-Canada
Le poète et romancier québécois Jean-Christophe Réhel fait une première incursion au petit écran avec la comédie dramatique L’air d’aller, une minisérie produite par URBANIA qui sera diffusée sur les ondes de Télé-Québec à l’hiver 2023.
Antoine Olivier Pilon, Catherine St-Laurent, Joakim Robillard et Noémie Leduc-Vaudry interpréteront les personnages principaux, des amis atteints de fibrose kystique qui apprennent qu’un membre de leur quatuor risque de mourir avant la fin de l’été.
La série porte sur les rêves qu’on tente de réaliser et les amis qui sont là pour nous aider quand on se casse la gueule, détaille Télé-Québec.
Je n’avais pas fait le tour de cette maladie, il me reste des choses à dire là-dessus, affirme Jean-Christophe Réhel en entrevue à Radio-Canada. Son premier roman, Ce qu'on respire sur Tatouine, aborde notamment le sujet de la fibrose kystique, pathologie qui affecte les systèmes respiratoire et digestif, et dont l’auteur de 33 ans est atteint.
Dans Tatouine, l’histoire est beaucoup plus sombre, malgré les petites blagues et l’imagination débordante du narrateur. Dans L’air d’aller, il y a beaucoup plus d’humour et de légèreté, malgré certaines scènes très rock’n roll, explique-t-il.
Ce qu'on respire sur Tatouine est par ailleurs en cours de développement pour une adaptation cinématographique que produira la société Voyelles Films et que réalisera Ian Lagarde (All You Can Eat Bouddha).
Les quatre amis de L’air d’aller ne s’apitoient pas sur leur sort, en dépit de leur condition fragile. La plupart du temps, la maladie est abordée d’une manière dramatique ou encore pour faire briller les personnages en santé, estime Jean-Christophe Réhel, qui a saupoudré son scénario d'une bonne dose de dérision.
« Personnellement, je trouve qu’il n’y a rien de plus beau que de voir un malade heureux. »
Je donne souvent cet exemple-là : manger une fraise quand t’es malade, ça n’a pas le même goût que quand t’es en santé. Quand t’es malade, tu en profites, tu prends le temps de goûter à cette fraise-là. Une personne en santé va s’enfiler dix fraises d’affilée sans vraiment y goûter.