
Une série de concerts gratuits et une compilation pour les 35 ans de Nuits d’Afrique
Radio-Canada
Pour fêter ses 35 ans, Nuits d’Afrique organise des concerts gratuits tous les soirs, à 21h, jusqu’à dimanche au Club Balattou, à Montréal. Des spectacles pour continuer à faire résonner la musique aux racines africaines dans toute sa diversité au Québec.
Ce mercredi soir, Nuits d’Afrique accueillera sa première artiste internationale depuis le début de la pandémie en la personne de Daymé Arocena, une chanteuse de jazz afro-cubaine.
Jeudi, le groupe Tajoa montera sur scène pour jouer de la musique zouglou, un genre qui a émergé dans les années 1990 en Côte d’Ivoire.
Vendredi, Zal Sissokho et son groupe Buntalo feront entendre la kora, un instrument à cordes venu d’Afrique de l’Ouest, puis le trio Jab Djab, dont les membres sont originaires de Trinité-et-Tobago, mêlera le reggae, la soca, le calypso et le zouk.
Samedi, ce sera au tour du Québécois Jean-François Léger et de l’artiste d’origine ivoirienne Gotta Lago de partager la scène du Club Balattou. Le premier rendra hommage à la bossa-nova et le deuxième utilisera ses talents de multi-instrumentiste et de conteur pour marier la musique traditionnelle africaine au blues.
Enfin, dimanche, place au Montréalais d’origine sénégalaise Ilam, dont la musique emprunte à l’afroblues et au pop-rock, et au groupe de hip-hop de Montréal Nomadic Massive, qui rappe aussi bien en français, en anglais et en créole qu'en arabe.
Toujours pour souligner son 35e anniversaire, Nuits d’Afrique lance vendredi une compilation en trois volumes. Intitulée Nuits d’Afrique – 35 ans, elle regroupe 35 morceaux aux racines africaines venus d’une trentaine de pays : Cuba, Zimbabwe, Maroc, Cap Vert, Sénégal...
Cette rétrospective couvre trois périodes : 1987 – 2000, 2000 – 2010 et 2010 – 2021. Elle réunit des artistes d’ici comme des vedettes de la scène internationale comme Manu Dibango, emporté par la COVID-19 l’an dernier.
Le disque s’ouvre sur Nuits d’Afrique, un morceau de reggae composé et interprété par l’artiste burkinabé Kabey Konaté, la Montréalaise Kayiri et l’artiste reggae King Shadrock. Chanté en français, en bambara et en patois jamaïcain, il se veut le symbole de la rencontre des cultures à laquelle œuvre Nuits d’Afrique depuis ses débuts.
