Une nouvelle drogue à double tranchant dans nos écoles
TVA Nouvelles
La Wax Pen, une drogue apparue ailleurs dans le monde au cours des dernières années, gagne en popularité dans les écoles secondaires du Québec.
Similaire à un crayon ou une cigarette électronique, elle contient de l’huile de cannabis particulièrement concentrée en THC.
«Ça peut aller jusqu’à 98%», explique Jean Sébastien Fallu, professeur à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal.
En entrevue à LCN, ce dernier a toutefois précisé que cette drogue présente certains avantages, notamment pour les voies respiratoires, car la Wax Pen contient très peu de goudron.
«Il y a des risques d’accoutumance beaucoup plus importants», ajoute néanmoins M. Fallu.
La popularité de cette drogue, qui est presque sans odeur, relève justement de son niveau de discrétion, mentionne le professeur de l’Université de Montréal.
«Les jeunes se tournent vers ça parce que c’est beaucoup plus difficile à détecter», indique-t-il.
Jean-Sébastien Fallu affirme que le degré de risque dépend du mode de consommation. Certains utilisateurs vont se limiter à une ou deux inhalations, vu la haute concentration de THC, plutôt que de fumer un joint entier.
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.