Une grève perturbe le transport scolaire de centaines d’élèves de la rive-sud
Radio-Canada
De nombreux parents de la Rive-Sud de Montréal devront trouver un plan b jeudi matin pour conduire leurs enfants à l’école puisqu’une vingtaine de chauffeurs de la compagnie Autobus Rive-Sud, division Sainte-Julie, sont entrés en grève générale illimitée à 6 h.
La grève affecte le transport de 1500 à 2000 élèves qui fréquentent des écoles de Sainte-Julie, Saint-Bruno-de-Montarville, Boucherville, Mont-Saint-Hilaire et Beloeil.
Les chauffeurs, dont le contrat de travail est échu depuis août dernier, font du piquetage jeudi matin devant les locaux d’Autobus Rive-Sud, qui se trouvent à Longueuil.
Essentiellement, les revendications sont d’ordre salarial, dans la mesure où ces travailleurs et ces travailleuses ne gagnent pas de gros salaires, et depuis des années, la capacité de rétention et de recrutement dans l’industrie du transport scolaire est très limitée à cause de ces salaires-là, a expliqué Stéphane Lacroix, directeur communications et affaires publiques pour Teamsters Canada.
L’employeur offre à ses chauffeurs une augmentation de moins de 1 % de leur salaire actuel pour la première année du nouveau contrat de travail, et ce, sans proposer d’augmentation pour les années subséquentes, selon un communiqué publié par le syndicat.
Les employés estiment que la partie patronale ne les respecte pas dans le cadre des négociations qui ont lieu depuis quelques mois, mais qui sont maintenant au point mort.
Les parties sont quand même relativement loin d’une entente. Il y a eu des pourparlers au cours des dernières semaines, les derniers pourparlers ont généré un refus à 100 % des offres patronales, alors on se retrouve dans un cul-de-sac, a indiqué M. Lacroix.
Tant et aussi longtemps que l’employeur n’augmentera pas ce qu’il propose à la table de négociations, on va continuer la grève.
Les chauffeurs souhaitent obtenir une augmentation de salaire plus substantielle que celle proposée. Ils souhaitent également qu’Autobus Rive-Sud s’engage à leur octroyer une augmentation pour toute la durée du contrat de travail et non seulement pour la première année.