Une famille lance un cri d’alarme après le suicide d’une personne détenue
Radio-Canada
Une famille endeuillée a manifesté samedi matin devant le pénitencier de Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador.
Tôt le matin du 16 septembre, Gregory Pike a été trouvé inanimé dans une cellule du pénitencier de Sa Majesté. Après trois jours dans le coma, il est décédé à l’hôpital.
Son suicide n’aurait jamais dû se produire, estime sa famille. Elle dénonce le fait que Gregory Pike ait été laissé sans supervision alors qu’il était suicidaire et n’avait cessé de réclamer de l’aide.
Accompagnée de ses deux filles, Michelle Pike a manifesté samedi en tenant l’urne qui contient les cendres de son fils, qui était âgé de 30 ans.
La famille explique que Gregory Pike souhaitait être admis à U-Turn, un centre de traitement des dépendances à Carbonear, et a écrit des lettres pour demander de l’aide.
On lui a refusé une place au centre de traitement et on l’a envoyé au pénitencier, où il s’est enlevé la vie moins de trois jours après son arrivée.
Combien d’autres personnes doivent mourir avant que l’on dise qu’assez, c’est assez?, a demandé samedi sa soeur Courtney Pike, en larmes.