Une expérience mémorable pour des hockeyeuses de l’Abitibi-Témiscamingue à la Coupe Chevrolet Une expérience mémorable pour des hockeyeuses de l’Abitibi-Témiscamingue à la Coupe Chevrolet
Radio-Canada
Lors de ces championnats provinciaux, ces jeunes filles, qui jouent pour la plupart avec des garçons durant la saison régulière, ont pu s’aligner avec des formations exclusivement féminines composées de joueuses originaires des quatre coins de l’Abitibi et du Témiscamingue.
Le responsable des programmes de hockey féminin chez Abitibi-Témiscamingue, Joël Pouliot, explique que la possibilité de former des équipes regroupées est donnée aux régions éloignées, généralement moins populeuses.
Dans chaque région, il y a des équipes régulières, et ils autorisent les régions éloignées à former des équipes regroupées. En Abitibi-Témiscamingue, on a une équipe régulière qui est un M18 où il y a des joueuses de M15 et M18 qui jouent toute la saison ensemble. Mais pour l'événement, le championnat provincial qu’on retrouve aussi chez les garçons, on fait des équipes regroupées M11, M13, M15 et M18 pour faire vivre cette expérience-là de hockey féminin, de jouer avec des filles, contre des filles, dit-il.
M. Pouliot explique que ce genre de tournoi offre une visibilité intéressante aux joueuses de la région.
Chaque deux ans, il y a les Jeux du Québec qui s’adressent aux M15. Ce tournoi-là, c’est une vitrine pour montrer son talent à Hockey Québec et par la suite peut-être faire partie des équipes Québec qui vont aller aux Jeux du Canada, explique-t-il.
Selon lui, les filles composant les quatre équipes de l’Abitibi-Témiscamingue ont déjà noué des liens d’amitié durables.
Les 15 petites filles qui faisaient partie de l’équipe M11, déjà elles ont développé des liens parce que les parents soupent ensemble, dînent ensemble, et se rencontrent le soir, donc c'est un nouveau cercle d’amis que tu développes et que tu vas garder jusqu'à l'âge adulte. C’est une expérience qui est formidable et qu’on essaie de perpétuer d’année en année, termine-t-il.
