
Une des Canadiennes rapatriées de Syrie a été libérée sous caution en C.-B.
Radio-Canada
Une des Canadiennes rapatriées de Syrie, Kimberly Polman, a été libérée sous caution jeudi en Colombie-Britannique. Le tribunal provincial de Chilliwack demande que celle qui a quitté le Canada pour la Syrie en 2015 se soumette néanmoins à plusieurs conditions.
La Couronne a demandé un engagement de ne pas troubler l'ordre public pour cause de terrorisme.
Kimberly Polman sera soumise à une surveillance électronique 24 heures sur 24 au domicile de sa famille à Chilliwack et elle vivra sous couvre-feu de 21 h 00 à 6 h 00. Elle a également promis de suivre des séances de sensibilisation contre l'extrémisme violent.
Elle ne pourra pas non plus posséder de cellulaire ou tout autre appareil pouvant être connecté à l’Internet et devra rester à l’écart des réseaux sociaux.
Le juge a aussi demandé à la Britanno-Colombienne de ne pas communiquer avec toute personne qu’elle croit être associée avec des groupes terroristes.
C’est sur Twitter qu’elle avait rencontré celui qui est devenu son époux, un combattant du groupe armé État islamique, selon ce qu’elle avait précédemment déclaré aux médias. Elle a expliqué qu’elle était dans une terrible période de sa vie, à cette époque.
Après être partie pour la Syrie il y a 7 ans dans le but de rejoindre son mari, Kimberly Polman s’est retrouvée en 2019 dans un camp de détention pour les familles des combattants.
Elle a affirmé que son mari s'était retourné contre elle et qu'elle avait été jetée en prison pour avoir demandé comment partir.
Kimberly Polman a été rapatriée en raison de son état de santé. Elle a déclaré être atteinte de lupus et d’hépatite.
